International Youth Alliance For Family planning en RDC, une ONG qui milite pour la promotion et la défense des Droits en santé sexuelle et reproductive des femmes et des jeunes filles a lancé, lundi 17 avril, une campagne de vulgarisation et sensibilisation du protocole de Maputo (Art 14 al 2.C) et la loi-cadre sur la santé publique de 2018(Article 81-82) auprès des enseignants et élèves des classes terminales du cycle humanitaires du collège Bonsomi, une école catholique située dans la commune de N’djili à Kinshasa. Cette activité avait pour thème : «Les droits de la femme, ce sont aussi les droits en santé sexuelle et reproductive ».
Dans son intervention, Docteur Joëlle Tshitungi, directeur des programmes IYAFP RDC a fait savoir que la cérémonie illustre et matérialise les nombreuses actions et efforts que mènent et mettent en œuvre l’organisation pour appuyer le gouvernement congolais à travers le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention via ses programmes techniques et spécialisés, notamment : le programme national de la santé reproductive (PNSR) et le programme national de santé de l’Adolescent (PNSA) dans leurs missions de sensibiliser et vulgariser tous les instruments juridiques nationaux et internationaux en lien avec la santé publique en RDC.
Devant la presse, maître Brady Bilala, directeur exécutif de IYAFP en RDC, a signifié que le but de cette activité est de donner la bonne information aux enseignants et élèves des classes terminales des humanités sur des dispositions importantes du protocole de Maputo (art 14 al 2.C) et celles de la loi sur la santé publique de 2018(article 81 et 82) pour leur permettre de disposer de la capacité de décider et de jouir librement de leurs droits en santé sexuelle et reproductive.
Pour lui, cette catégorie de la population des jeunes est souvent victime de plusieurs problèmes de santé publique notamment ; des problèmes des grossesses non-désirées, des avortements clandestins ainsi que des rapports sexuels précoces à cause notamment de manque des bonnes informations. Tous ces problèmes a-t-il dit, précisément le problème des avortements à risque chez les jeunes sont maintenant résolu par le protocole de Maputo en son article 14 alinéa 2.C, qui autorise le recours à un avortement sécurisé sous un certain nombre des conditions définies dans ledit protocole.
Dans la foulée, ce dernier a souligné que son organisation s’investit pleinement dans la promotion et la défense des droits sexuels et reproductifs des femmes et jeunes filles, car a-t-il indiqué, « chaque fille a le droit de décider librement de santé sexuelle ; d’avoir accès à une gamme complète des méthodes de planification familiale y compris aux services d’avortement légal et sécurisé.
Lancée au collège Bosomi, dans sa première phase, cette campagne concerne le district de la Tshangu dont ; les communes de N’djili, Masina,
Kimbaseke, N’sele et Maluku avant de s’étendre dans d’autres communes de Kinshasa.